Il n’y a que les chansons de variété qui disent la vérité (nouvelle génération)

Un groupe d'ami·e·s se retrouvent après un long hiver. Un samedi soir. Une fête. Une nuit où l’alcool et les substances, les jeux et l’amour s’entremêlent.

L'histoire de Leïla 45 ans. Veuve. Propriétaire de la maison. Maison héritée de son défunt mari et père d'Alex. 

L'histoire d'Alex, son beau-fils avec qui elle vit. Passionné de permaculture, de maison autonome, militant pour un revenu universel et le mariage pour tou·te·s . L'histoire de Chris, mari d'Alex depuis trois mois, sans emploi, nouveau dans la région. 

C'est l'histoire de Lilly, venue à 20 ans comme étudiante Erasmus. 65 ans aujourd'hui. À présent la bonne de la maison que l'on héberge et l'on nourrit en échange de ses services "approximatifs". 

L'histoire de Charlie, jeune médecin de campagne. Aimée enseignante en primaire. Ange, homme au foye répoux d'Aimée et frère de Charlie. 

L'histoire du Petit Grégory fils d'Aimée et Ange. Sans âge.

C'est l'histoire de tous ces êtres traversés par le désir puissant d’aimer et d’être aimés.

C'est l'histoire d'une génération et de ses luttes.

Cette histoire, inspirée de Platonov d'Anton Tchekhov, est racontée par des gens d'aujourd'hui. Les personnages de IL N'Y À QUE LES CHANSONS DE VARIÉTÉ QUIDISENT LA VÉRITÉ Nouvelle Génération sont émancipés et libérés de la version de1880 contrainte à l'hétéronormativité. Au patriarcat. Ici, Platonov est une personne-trans-féminine qui traverse librement sa vie, permettant ainsi à d'autres corps de prendre la parole et la place qu'iels méritent. 

Ces corps d'aujourd'hui dansent, parlent, chantent et symbolisent des combats remportés et des luttes encore à mener. Pour éviter comme l'écrit Annie Ernaux “que le silence recouvre ce qui a eu lieu“.