Loretan et moi

Un jour, Sara Oswald, violoncelliste et montagnarde (parfois l’inverse), rencontreLoretan, l’alpiniste aux quatorze 8’000m, mort en 2011. Elle lit tout, regarde tout delui, et tombe amoureuse de ses silences, de ses mystères, de son humilité. Ce« seule en scène » (avec son violoncelle) raconte « son » Loretan. Pour la premièrefois, elle écrit des mots, en plus des notes. Elle nous dit son trouble devant cettefigure de fascination et de joies. Un jour, je suis tombée amoureuse d’un mort, ditelle. Ce voyage tendre et lucide raconte aussi nos troubles face à la nature qui nousdevient souvent bien lointaine. Il est enfin un autoportrait de Sara Oswald,amoureuse du silence qui suit la musique autant que celui des cimes, qui n’aime pasparler matos de grimpe, qui aime qu’il y ait un loup gravé sur son instrument.